Avec l’augmentation des coûts des aliments bovins, la recherche de l’autonomie alimentaire n’a jamais été aussi importante. Il n’y a pas de vérité absolue en la matière et c’est à chaque éleveur d’évaluer les opportunités de son exploitation pour optimiser sa conduite.
L'autonomie alimentaire s'acquiert pas à pas
- Au champ : en choisissant les meilleurs fourrages possibles et éventuellement les cultures de concentrés
- Au silo et à l’auge : veiller à la bonne conservation des aliments et équilibrer la ration (bonne fibrosité) permettant une rumination optimale.
- Dans le système digestif des animaux : en optimisant le transit intestinal et la digestion (vermifuge, catalyseurs alimentaires…)
La ration étant composée à 80% de fourrage, le diagnostic fourrager représente un outil essentiel pour améliorer les performances d’élevage.
La première étape pour réaliser un bilan fourrager est de déterminer l’intensité de la SFP : c’est l’équilibre entre la taille du troupeau et la surface disponible (selon les potentiels de terre, les prix des surfaces de ventes et les aliments).
En résumé, il faut trouver le juste équilibre entre la surface de maïs ensilage et la surface d’herbe.
Le choix d’un mélange fourrager
Aujourd’hui, l’implantation des mélanges fourragers associant graminées et légumineuses apporte une plus-value importante. Ce type de mélanges devrait être systématique et remplacer les prairies mono-espèce cultivées jusqu’à présent. Le diagnostic fourrager vous aide à trouver le mélange fourrager adapté à vos sols, à votre utilisation et à vos objectifs.
A coût de conduite égale, à rendement égal, un mélange fourrager Graminées + Légumineuses produit un fourrage à 15 % MAT contre 11% pour un RGI seul. Ceci correspond à une économie de 700 kg de tourteau de soja par hectare pour un rendement de 8Tonnes de MS.
La conservation des aliments
La bonne conservation des ensilages et enrubannages dépend de la présence de sucres qui permettent aux bactéries lactiques de fermenter. Ces bactéries se développent en se nourrissant des glucides présents dans les aliments et les transforment en acide lactique. Cette acidité neutralise le développement de la putréfaction et permet donc une meilleure conservation. La conservation des trèfles et de la luzerne est limitée car ils sont pauvres en sucres et les protéines qu’ils contiennent limitent la baisse de pH. L’utilisation de mélanges de prairies constitués de graminées qui apportent du sucre et des légumineuses sources de protéines, permet d’augmenter la conservation des légumineuses et donc augmente l’autonomie alimentaire à l’auge.
Le mot de la fin
La première étape pour atteindre l’autonomie alimentaire est l’amélioration de la qualité des fourrages. En effet, les fourrages représentent 80% de la ration. Dans cette logique, l’utilisation de mélanges de prairies constitue certainement la piste la plus intéressante pour l’alimentation des animaux, bien avant l’utilisation de méteil ou de cultures d’oléoprotéagineux. L’utilisation de mélanges de prairies présente aussi un net avantage pour la conservation des fourrages riches en protéines. Enfin, elle est très complémentaire d’un travail sur l’amélioration de l’efficience digestive (au niveau des vaches).
Avec l’augmentation des coûts des aliments bovins, la recherche de l’autonomie alimentaire n’a jamais été aussi importante. Il n’y a pas de vérité absolue en la matière et c’est à chaque éleveur d’évaluer les opportunités de son exploitation pour optimiser sa conduite. Sommaire L’autonomie alimentaire s’acquiert pas à pas Le choix d’un mélange fourrager La […]
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