Le parasitisme en élevage est un élément à prendre en compte tout au long de la vie des animaux. En effet, les animaux sont perpétuellement soumis à la pression de l’environnement. Si les cas pathologiques de parasitisme sont rares, les cas sub-cliniques sont beaucoup plus fréquents et peuvent entrainer des pertes économiques très importantes : de l’augmentation de l’indice de consommation jusqu’à la diminution de la longévité des animaux.
3 éléments essentiels pour gérer un risque parasitaire
- La capacité de l’animal à s’immuniser :
Exemple : les strongles pour les ruminants.
En règle générale, il s’agit de tous les parasites qui s’expriment principalement chez les jeunes. La stratégie se portera donc principalement sur les jeunes, en éliminant le parasite et/ou en développant l’immunité de l’animal par contact avec le parasite.
- La période préférentielle de contamination :
Certains parasites infestent les animaux au printemps (cas des strongles), d’autres à la fin de l’été (cas de la douve) ou toute l’année.
La période de contamination n’est pas forcément la période d’expression des symptômes sur l’animal. La connaissance du cycle du parasite permet de savoir à quel moment le traitement des animaux sera le plus bénéfique. En règle générale, en élevage, un déparasitage s’effectue au printemps (au moins pour les jeunes), avec un produit présentant une bonne rémanence, ciblé strongle principalement. Un autre s’effectue à l’automne lors de l’entrée en bâtiment, ciblé douve ténia et ascaris principalement.
- Le risque de ré-infestation suite à un traitement antiparasitaire :
Il est possible, en cas d’infestations multiples et suite à l’élimination d’un parasite, qu’un autre reprenne le dessus entrainant des problèmes plus importants encore. Dans ce cas, il faut établir un programme (produits utilisés et nombre de passages de chaque produit) et conserver un environnement qui permette de maintenir une faible pression de l’ensemble des parasites rencontrés sur l’élevage.
2 outils indispensables à la maîtrise du risque parasitaire
- L’analyse parasitaire de bouses :
C’est la quantification dans les bouses des parasites intestinaux excrétés. Elle permet de connaitre le statut des animaux sur les 8 principaux types de parasites (environ 20€ avec possibilité de faire un échantillon par lot). C’est une étape indispensable au choix du traitement à utiliser (produits et nombre d’applications)
- Prairies saines (parasitaire) :
Il s’agit des prairies qui ne présentent pas une pression importante du parasite. Elles n’ont pas été pâturées par des animaux excrétant le parasite (soit le lot avant traitement, soit des adultes immunisés et porteurs sains). Par exemple, une prairie de fauche après un foin ou une pâture exploitée uniquement par 1 passage de génisses d’un an. Ce sont aussi des prairies ne présentant pas de zones humides. Après un traitement antiparasitaire au champ, il faut toujours mettre les animaux sur des prairies saines.
Le mot de la fin
Certains produits ne traitent qu’une forme du parasite (la larve, l’adulte, l’œuf…). Ils sont donc plus restrictifs dans les périodes d’emploi ou nécessitent plusieurs passages pour traiter l’ensemble des formes.
La gestion du parasitisme en élevage n’est pas très compliquée et il existe suffisamment de produits pour faire face à tous les cas rencontrés.
La bonne connaissance des cycles des parasites et du risque de ré-infestation permet d’anticiper et donc de diminuer le risque d’apparition de parasitisme au sein de vos élevages.
Le parasitisme en élevage est un élément à prendre en compte tout au long de la vie des animaux. En effet, les animaux sont perpétuellement soumis à la pression de l’environnement. Si les cas pathologiques de parasitisme sont rares, les cas sub-cliniques sont beaucoup plus fréquents et peuvent entrainer des pertes économiques très importantes : […]
...Le parasitisme en élevage est un élément à prendre en compte tout au long de la vie des animaux. En effet, les animaux sont perpétuellement soumis à la pression de l’environnement. Si les cas pathologiques de parasitisme sont rares, les cas sub-cliniques sont beaucoup plus fréquents et peuvent entrainer des pertes économiques très importantes : […]
...Le parasitisme en élevage est un élément à prendre en compte tout au long de la vie des animaux. En effet, les animaux sont perpétuellement soumis à la pression de l’environnement. Si les cas pathologiques de parasitisme sont rares, les cas sub-cliniques sont beaucoup plus fréquents et peuvent entrainer des pertes économiques très importantes : […]
...